Les plages sont bondées et, du coup, parfois carrément interdites d’accès comme au Sénégal , ou alors au bord d’une catastrophe écologique, telle la marée noire annoncée à l’île Maurice. Car hélas, le monde continue de (mal) tourner. Le monde dans toute sa réalité, sa cruauté, bien loin de celui proposé par Stéphane Mahé dans son exposition et son livre à paraître : « Somewhere », lieu que l’on souhaiterait rejoindre.
« La beauté du monde, le miracle de la présence des choses, dit-il à Fabien Ribery, oui, ça me parle comme tout un chacun. Ce que j’aime dans mes errances photographiques, comme vous dites, c’est la mise en disponibilité envers ce qui nous entoure, être au plus proche d’une certaine harmonie entre le moment, le lieu, se laisser « partir Somewhere »… C’est être comme absorbé, c’est une sorte de parenthèse temporelle. Ce que j’évoque n’est pas exceptionnel en terme de ressenti, chacun de nous vit des instants de la sorte, mais c’est juste pour suggérer l’état d’esprit dans lequel je peux être dans ces moments-là. »